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Le blog Ecolo du Jour a été lancé en 2006 afin de réfléchir, ensemble, aux meilleurs chemins à emprunter pour lutter contre le réchauffement climatique et rendre notre quotidien plus écologique. Il se veut un lieu personnel d'échanges, de réflexions mais aussi et surtout, créateur d'idées et d'espoirs !
En ce qui me concerne, j'ai 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 ans, trois enfants et après 6 années en Suède, je vis de nouveau en France, à Lille, depuis 2011.

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9 mars 2008 7 09 /03 /mars /2008 22:07
Tout d'abord, une rapide définition sur le "profil" du lanceur d'alerte


"Simple citoyen ou scientifique travaillant dans le domaine publique ou privé, le lanceur d’alerte se trouve à un moment donné, confronté à un fait pouvant constituer un danger potentiel pour l’homme ou son environnement, et décide dès lors de porter ce fait au regard de la société civile et des pouvoirs publics. Malheureusement, le temps que le risque soit publiquement reconnu et s’il est effectivement pris en compte, il est souvent trop tard. Les conséquences pour le lanceur d’alerte, qui agit à titre individuel parce qu’il n’existe pas à l’heure actuelle en France de dispositif de traitement des alertes, peuvent être graves : du licenciement jusqu’à la « mise au placard », il se retrouve directement exposé aux représailles dans un système hiérarchique qui ne le soutient pas car souvent subordonné à des intérêts financiers ou politiques"


3 exemples de lanceurs d'alerte qui doivent faire face à des actions en justice.


Tout d'abord, Véronique Lapides qui s'est battue pour faire apparaitre la vérité à Vincennes, sur l'ancien site de l'usine Kodak et où l'école maternelle voyait des enfants souffrir curieusement de maladies rarissimes. Sachez que les résultats de son proces sont attendus le 14 mars mais, en ce qui me concerne, j'espère que toute la lumière sera faite sur ce site car...j'y ai travaillé pendant 2 ans, sans savoir, à l'époque, l'impact que cela pouvait avoir sur ma santé ! Pour en savoir plus et soutenir Véronique Lapides, c'est
ici


Ensuite, un autre lanceur d'alerte : Pierre Meneton, qui a mis en avant l'impact sanitaire de la présence de sels dans nos aliments. (pour en savoir plus, cliquez ) Pour ce lanceur d'alerte, le verdict de son procès interviendra le 13 mars.


et enfin, Christian Vélot, qui a pointé du doigt l'impact des OGM dans nos sociétés. Regardez cette interview de Christian Vélot et vous comprendrez qu'être un "lanceur d'alerte" nécessite beaucoup de courage (vous pouvez d'ailleurs le soutenir en signant la pétition ici)
 

 




Au delà des sanctions prises à l'encontre de ces lanceurs d'alerte, je trouve extrêmement choquant que la communauté scientifique refuse les débats en son sein et surtout, que nous, simples citoyens, soyons souvent tenus à l'écart des débats de sociétés car.....les OGM, à bien regarder les sondages, les Européens N'EN VEULENT PAS, les nanotechnologies soulèvent beaucoup d'interrogations, les antennes relais aussi ...mais où sont les citoyens dans ces débats ? Seulement du coté des victimes potentielles...à priori, oui, c'est là que veulent nous laisser certains lobbies.


Et justement, en parlant de lobby et d'OGM, je vous invite également à suivre avec beaucoup d'attention l'enquête menée par Marie Monique ROBIN sur la firme Monsanto. Son enquête sera diffusée mardi 11 mars, à 21 heures, sur ARTE.

Pour toutes ces situations, la meilleure des réponses que nous pouvons apporter, en tant que citoyen, c'est de diffuser l'information, soutenir ces lanceurs d'alerte et regarder massivement le reportage de mardi soir, sur Arte.
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commentaires

P
Le lobby du sel perd son procès contre un chercheur de l'InsermLe tribunal correctionnel de Paris a débouté le comité des Salines de France qui poursuivait en diffamation Pierre Méneton. Ce dernier les avait accusés de minimiser les risques de l'excès de sel sur la santé.libération.fr (avec source AFP)LIBERATION.FR : jeudi 13 mars 2008 C'est une victoire rare, celle d'un lanceur d'alerte. Pierre Meneton, chercheur à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), était poursuivi par les producteurs de sel. Ils lui reprochaient de les avoir diffamés en les accusant de minimiser les risques de l'excès de sel sur la santé. Le tribunal correctionnel de Paris les a déboutés ce mercredi.Les propos dénoncés par le Comité des salines de France (CSF), syndicat qui regroupe la majorité des producteurs français de sel, remontent à 2006. Pierre Meneton avait alors déclaré, dans une interview au mensuel TOC, que "le lobby des producteurs de sel et du secteur agroalimentaire (était) très puissant" et "désinform(ait) les professionnels de la santé et les médias".L'article, intitulé "Scandale alimentaire: sel, le vice caché", était accompagné d'une boîte de sel où figurait la mention "le sel tue", comparable à celle figurant sur les paquets de cigarettes. Le  journaliste auteur de l'article, Pierre Cattan, et le directeur de la publication du mensuel, Arnaud Champremier, étaient également poursuivis."Liberté d'expression dans une société démocratique"Avant même d'en venir au fond, la 17e chambre du TGI de Paris a annulé dans son jugement les poursuites contre Pierre Meneton, en raison d'une erreur de procédure. Considérant que le propos incriminé, "appréciation critique portée par un scientifique", n'était "pas diffamatoire", elle a également relaxé Arnaud Champremier et Pierre Cattan. Pour le tribunal, "il ne s'agit que de l'évocation d'une question d'ordre général sur l'utilisation excessive d'un produit naturel qui, quelle que soit sa pertinence, ne dépasse pas les limites autorisées de la liberté d'expression dans une société démocratique".Par ailleurs, relèvent les juges, "le titre de l'article et la mention portée sur la boîte de sel (...) s'analysent comme la critique d'un produit", or "les appréciations, même excessives, touchant les produits, les services ou les prestations n'entrent pas dans les prévisions" des lois françaises sur la diffamation. En outre, soulignent-ils, si le chercheur critique le sel, "le produit n'est pas dénigré en lui-même, la qualité du sel français n'étant, en particulier, pas remise en cause"."Désinformation"Lors de l'audience du 31 janvier, Pierre Meneton avait rappelé qu'en France l'excès de sel était responsable de 100 décès par jour, décès imputables à des maladies cardio-vasculaires favorisées notamment par l'hypertension.Selon l'Afsaa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments), la communauté scientifique admet généralement que 4 grammes de sel sont suffisants pour combler les besoins quotidiens d'un adulte. Or, les Français en consomment deux à trois fois plus.Devant le tribunal, Pierre Meneton s'était dit "pas étonné" des poursuites du CSF, les producteurs de sel ayant poursuivi l'équivalent américain de l'Inserm en 2003 et des poursuites similaires ayant eu lieu en Grande-Bretagne en 2005. Dans les deux cas, avait-il rappelé, "ils ont perdu". "Cela fait plus de vingt ans qu'un lobby du sel fait de la désinformation sur le lien entre l'excès de sel et les effets délétères sur la santé (...) alors que des dizaines de publications scientifiques disent le contraire", avait témoigné le chercheur, accusant le lobby de produire "des chiffres minorés", notamment sur le sel caché préincorporé dans les aliments.
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G
Ce sont des photos libres de droits.Merci en tout cas pour cette remarque :-) Ca fait plaisir !
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S
Les photos de ta bannières sont trop belles, c'est les tiennes?
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