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Le blog Ecolo du Jour a été lancé en 2006 afin de réfléchir, ensemble, aux meilleurs chemins à emprunter pour lutter contre le réchauffement climatique et rendre notre quotidien plus écologique. Il se veut un lieu personnel d'échanges, de réflexions mais aussi et surtout, créateur d'idées et d'espoirs !
En ce qui me concerne, j'ai 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 ans, trois enfants et après 6 années en Suède, je vis de nouveau en France, à Lille, depuis 2011.

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Si vous souhaitez me contacter par mail : suede.gj arobase gmail.com


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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 08:26

Comment répondre aux besoins de millions de personnes sans abimer un peu plus la planète ! C'est à cette question cruciale et terriblement d'avenir que la "Gravity light" répond !

 

gravity-light-1.jpg

 

Une belle alternative aux lampes à kérosène

 

Pour plus d'un milliard d'humains, l'éclairage a pour origine une lampe au kérosène, ce qui représente de nombreux inconvénients. Tout d'abord, les problèmes respiratoires comme conséquences des émanations de kérosène, le risque d'incendie et enfin, le coût d'utilisation de telles lampes. Ainsi, l'étude menée en Ouganda pour l'université  Brown en juillet 2012 a montré que les "lampes à kérosène contribuaient largement aux maladies respiratoires, lesquelles tuent plus d'un million et demi de personnes par an". De même, dans les pays en voie de développement, 70% des incendies domestiques avaient pour origine les lampes à kérosène.

 

Enfin, l'impact économique de la lampe au kérosène est très lourd pour bon nombre de foyers. Ainsi, pour vous donner une idée, le prix moyen du litre de kérosène est d'environ 1,30 $ en Tanzanie, au Sénégal, Mali, Kenya, tandis que les revenus moyens en milieu rural sont sous les 9$ par mois ! Comment sortir de la pauvreté si les équipements de base, pour votre quotidien, représentent autant dans votre budget !!!

 

gravity-light.jpg

Une lampe ingénieuse et simple d'utilisation

 

C'est là qu'intervient le génie de la Gravity Light( que l'on pourrait traduire par l'éclairage à gravité). Plutôt que de faire appel à des mini panneaux solaires, lesquels se dégradent souvent à long terme, les concepteurs de cette lampe ont fait un choix radical dans leurs recherches : mettre au point un éclairage qui fonctionne à l'aide d' une poche, remplie de sable, terre ou pierres et qui produit de l'électricité grâce à la gravité de la planète.

 

Vous avez besoin d'éclairage? ....C'est très simple, il suffit de "remonter" votre lampe et d'y accrocher son sac de terre...lequel, en descendant progressivement, va produire de l'électricité, laquelle sera à la source de l'éclairage de votre fameuse lampe.


Dans le cas présent, il n'y a aucun matériau polluant et cette gravity light a de fortes chances de se retrouver dans bon nombre de foyers. En effet, alors que les concepteurs ont fait un appel de fonds sur le site Indiegogo, ils souhaitaient récolter 55.000$ pour la mise au point d'au moins 1.000 exemplaires des premières gravity lights, et continuer leurs recherches pour accroitre la performance du procédé. En quelques semaines, ils ont déjà levé presque 400.000 $ soit 8 fois plus que ce dont ils avaient besoin initiallement ! ...Un bel exemple de crowdfunding !

 

Le prix de vente de la gravity light est estimé à environ 10 $, ce qui va représenter un coût initial important mais sur le long terme, voilà un produit très rapidement rentabilisé.

 

Alors, à quand une gravity light dans nos intérieurs? Car, en plus d'être utile, je trouve que cette lampe est assez belle, avec son petit coté "extraterretre", vous ne trouvez pas? 

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 08:41

Depuis le 1er janvier 2013 est entré en vigueur le péage urbain de la ville de Götebor (2ème ville de Suède).

 

Acté de longue date (2008), l'incertitude a pesé malgré tout jusqu'au dernier moment quant à l'ouverture ou non de ce péage. De nombreux citoyens se sont élevés contre cette pratique et ont demandé à ce qu'un référendum local soit mis en place. Malgrè les 45.000 signataires (chiffre très élevé quand on sait que Göteborg et sa région comptent environ 1 million d'habitants), les autorités ont donc mis en route les différentes zones de péages (36 péages autour de la ville)

 

Trafik-Goteborg.jpg

 

 

Un péage urbain en vigueur seulement la semaine

 

Concrètement, cela se présente comme des grands portiques au dessus de la route. Des caméras photographient les plaques numéralogiques des véhicules qui passent et tous les mois, une facture vous est envoyée directement chez vous.

 

Suivant votre heure de passage dans la ville, les frais sont différents avec une gratuité les week ends, et tous les jours, entre 18.30 et 06.00 du matin. Ensuite, les tarifs fluctuent entre 8 et 18 couronnes (soit environ entre 1 et 2 Euros par passage). Cependant, si vous passez plusieurs fois dans la même heure, vous ne paierez qu'une seule fois et au maximum, dans la journée, meme si vous passez souvent sous ces portiques, vous ne paierez que 7 € maximum.

 

 

Les objectifs de ce péage urbain sont nombreux. Tout d'abord, réduire le trafic automobile à l'intérieur de la ville, améliorer l'accès de la ville et la qualité de l'air. Les sommes collectées sont destinées ensuite à couvrir des dépenses à venir en terme d'aménagement de nouvelles solutions de transports en commun sur Göteborg et sa région....avec des lignes de bus et de tramway souterraines.

 

Des premieres tendances encourageantes

Après quelques jours de mise en place, les autorités constatent une baisse de ....20% du trafic automobile.

 

Deux solutions à cela.....Soit les personnes ont mis en place du co voiturage (alors qu'auparavant, on avait 1,1 personne par véhicule), soit les transports en commun ont été pris d'assaut .... On devrait en savoir plus très prochainement mais il y a fort à parier que le renforcement de l'offre par l'opérateur des transports publics (Västtrafik), tout comme son opération spéciale découverte destinée à 50.000 personnes, (2 semaines gratuites sur tout le réseau de transport en commun), ont eu des effets positifs.

 

vasttrafikkort-gratis-520x369.jpg

 

 

 

Ainsi, renforcer une offre déjà très dense de transports en commun et la mise en place d'un péage urbain est peut être l'avenir pour toutes nos métropoles qui font face à une explosion du trafic automobile et une qualité de l'air qui laisse vraiment à désirer !

 

L'expérience de Göteborg est à suivre de près pour comprendre comment le trafic s'est réparti entre les autres modes de transports, tout comme suivre l'évolution des mouvements d'opposition à ce péage. Comptez sur moi, je ne manquerai pas de vous en reparler car je suis convaincu que de nombreuses villes en France vont mettre en place de telles solutions dans quelques années ! 

 

 

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 08:42

Je vous parlais il y a quelques mois du mouvement Incroyables comestibles qui nous arrivait de Grande Bretagne. Aujourd'hui, je vous présente un collectif américain "Fallen Fruit", qui cherche à modifier l'environnement urbain au travers des arbres fruitiers !

 

Cette démarche peut paraître insolite mais depuis 2004, ce collectif a déjà mis en place de nombreuses actions remarquables. La dernière en date concerne la mise en place début 2013 d'un parc public fruitier, en californie (del Aire Fruit Park), avec une vingtaine d'arbres fruitiers, des vignes et des pieds de diverses baies.

 

L'idée est ensuite d'inciter les particuliers habitant aux alentours de ce parc d'entretenir cet espace vert et de venir se servir en fruits, régulièrement, et ce, gratuitement.


 

 

fallen-fruit.jpg

 

 

Découvrir les fruits du quartier

 

Porter un regard nouveau sur sa ville et son environnement peut également se déclencher grace à la cartographie des fruits déjà disponibles gratuitement dans votre quartier. Fallen Fruit a en effet cartographié des quartiers de nombreuses villes américaines, mais aussi en Espagne, en Colombie ou en Suède. Une fois le relevé des espèces d'arbres localisées dans le quartier, Fallen Fruit met en ligne un plan du quartier avec les fruits comestibles et accessibles à tous !Il n'y a plus qu'à aller se servir lorsque les fruits sont mûrs !

 

Larchmont_FallenFruit.jpg

 

Quand les fruits créent du lien social

 

Enfin, toujours dans l'optique de réappropriation de l'espace urbain au travers des arbres fruitiers, Fallen Fruit organise régulièrement des opérations invitant les riverains d'un quartier à venir avec ses fruits pour préparer des confitures ...tous ensemble.

 

 

jam-session.jpg

 

Au final, on se rend compte que le patrimoine végétal des villes peut être valorisé et constituer un élément catalysateur de rencontres et d'échanges entre les riverains.

 

A ce jour, je n'ai pas trouvé d'actions de ce type en France mais ...cela devrait aussi pouvoir se faire, non? Qu'en pensez vous?

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 19:50

Vous avez envie de construire gratuitement et de vos propres mains un vélo pour votre enfant ou votre petit(e) ami(e) ou encore, de réparer votre ancien vélo en changeant soit les freins, la chaine ou une roue ? Et bien, la cuisine du vélo est là pour vous !


Cuisine du vélo

 

Vous me direz que c’est peut-être un peu loin d’aller à Malmö, en Suède, pour le faire mais si ce concept existe et a trouvé sa place là-bas, pourquoi pas chez nous !

 

Comment faire du neuf avec du vieux !

 

L’idée de départ est toute simple … comme souvent pour les bonnes idées.  Bertil Björk habitait dans une villa, à Lund et lorsqu’il déménage pour Malmö, il se rend compte que son vélo reste certes utile pour ses déplacements mais qu’il n’a plus d’endroit pour y faire des réparations ou des modifications lui-même. Passionné de vélo, il en parle à ses amis du club cycliste…..et tous font le même constat : en habitant en ville et dans des appartements, ils n’ont pas d’atelier spécifique pour bricoler sur leurs vélos. Et puis, comme ils se disent qu’ils ne sont certainement pas les seuls dans ce cas, les voilà en quête d’un atelier, ouvert, gratuit et qui serait un lieu d’échanges entre amoureux de la petite reine et débutants !

 

Parallèlement, ce petit groupe constate que de nombreux « vieux » vélos sont présents dans les déchetteries et que certaines pièces sont tout à fait réutilisables. Aussi, cette combinaison entre un besoin et une offre de seconde main va donner naissance à la « cuisine du vélo »

 

 

Reste à trouver un lieu et un financement car tous souhaitent que cet endroit soit gratuit, ouvert à tous et surtout un lieu d’apprentissage. Assez rapidement, les porteurs de ce projet trouvent de l’aide de la ville de Malmö, qui, engagée dans un programme très ambitieux en matière d’environnement, trouve l’idée originale et encourageante pour tous les habitants désireux de se déplacer en vélo. De même, une fondation décide d’investir et de soutenir ce projet.

 

 

 

Quant au lieu, il a été facilement trouvé dans STPLN, endroit qui regroupe des initiatives mêlant à la fois le social, le développement durable et l’accès pour tous (retrouvez ici plus d’informations sur cette « maison des possibles »).  

 


La cuisine du vélo est ouverte  tous les dimanche, de 12 à 17 heures, ainsi que les lundi et mardi soir, entre 17 et 21 heures.  Si vous vous y rendez, ne comptez pas sur les permanents (certains sont payés, d’autres sont simples volontaires) pour faire le travail ou les réparations à votre place. Non, ici, on vous explique comment faire et après, c’est à vous de jouer ! Par contre, toutes les pièces que vous utiliserez sont gratuites.

 

 

cykelkoket-outside-bike-repairing.jpg

 

Et puis, la cuisine du vélo se déplace. L’association a fait l’acquisition d’un container, dans lequel ils ont mis de nombreuses pièces de rechange récupérées à droite et à gauche et ce container a fait cet été le tour des quartiers de la ville.  

 


Cette approche commence à se développer en Suède avec une « cuisine » déjà existante sur Göteborg et une autre en préparation sur Stockholm !

 

Je ne sais pas ce que vous en pensez mais moi, j’aimerais bien y faire un tour, dans cette cuisine, pour mieux « connaitre » mon vélo et pouvoir en bricoler un, à mon image et … gratuitement ! Pas vous ?

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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 15:39

Les chiffres sont tombés il y a quelques jours et ils ont été très très bien accueillis par les autorités de la ville de Växjö, en Suède ! On le comprend !!!

trapriset.jpg

(ci dessus, les premiers immeubles tout en bois local ! )

 

En 20 ans, cette ville d'environ 60.000 habitants a réussi à baisser de plus de 40 % ses émissions de CO2 et se fixe à terme, d'ici 2030, de ne plus dépendre du tout des énergies fossiles ! Même si le challenge peut paraître difficile, le

maire et son conseil municipal pensent pouvoir atteindre cet objectif et devenir ainsi une des premières villes européennes post carbone !

 
Retour sur une expérience insolite et exemplaire en Europe.

 

 

 

Comme dans la plupart des villes suédoises, Växjö (pour information, on prononce väx-cheu)  avait dans les années 70 un réseau de chauffage urbain dépendant du fuel et donc des énergies fossiles. Aussi, le premier choc pétrolier a été très mal vécu par les habitants de cette ville et c'est donc il y a quarante ans que l'on a décidé de faire appel à la biomasse "locale".

 

Alors qu'il s'agit au départ d'une décision purement économique, celle ci s'est révélée à la longue très intéressante et stratégique d'un point de vue environnemental ! En effet, quoi de mieux que d'utiliser le bois de proximité pour chauffer plus de 80% des logements de la ville?


Avec le sommet de Rio en 1992 et les soupçons de plus en plus forts quant au rôle du CO2 dans le réchauffement climatique, la ville se lance dans un programme de réduction de ses émissions et se fixe comme objectif de ne plus dépendre des énergies fossiles ! Ce n'est qu'il y a quelques années que la date de 2030 est arrêtée et tout semble indiquer que le pari sera gagné !

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Centre de production de chauffage urbain de Växjö

Un travail en profondeur et à tous les niveaux !

 

Qui dit lutte contre le réchauffement climatique et baisse des émissions de CO2, dit une large palette de mesures permettant d'atteindre cet objectif.

 

En plus du chauffage urbain qui a été fortement recommandé à tous les habitants de la commune, la ville a mis en place :

 

- des campagnes de communication permanentes sur les économies d'énergie (quand on connait la Suède et la propension des suédois à toujours laisser la lumière chez eux, même lorsqu'ils n'y sont pas....c'est un vrai challenge de changer ces habitudes ! )

 

- des transports en commun qui fontionnent au biogaz, tout comme les véhicules de la ville

 

- 160 km de vraies pistes cyclables (en 2011) ! Pour vous donner une idée de l'effort sans précédent pour une ville, voici quelques parallèles avec la France : Lille bénéficie de 350 km de pistes cyclables pour 1.200.000 habitants, Strasbourg a 480 km pour 760.000 habitants et Amiens seulement quelques dizaines de kilomètres pour 150.000 habitants !

 

- une politique active pour transformer les terres cultivables sur son territoire en terres bio . A ce jour, plus de 30% des terres sont bio !

 

- Des espaces verts proches et accessibles de manière douce pour tout le monde. La "norme" à respecter est d'avoir un espace vert à moins de 300 mètres de chez soi et on doit pouvoir y accéder sans croiser de grandes routes

 

- Des maisons passives et à énergie positive. .... En 2011, la production d'électricité d'origine solaire de la ville a atteint 182 Mwh

 

- Des programmes architecturaux ambitieux avec par exemple les plus grands immeubles tout en bois de Suède ! 134 logements ont vu le jour dans 4 batiments différents, chacun composé de 8 étages avec une architecture tout en bois ....une première en Europe...d'autant plus que c'est à partir du bois de la ville

 

- des initiatives pour limiter les livraisons en ville avec un point de collecte aux abords et ensuite, une optimisation des navettes à l'intérieur de la ville

 

Vaxjosjon.jpg

 

 

Alors que l'Europe s'est fixée comme objectif de réduire de 20% ses émissions de CO2 d'ici 2020, on se dit que l'exemple de Växjö devrait être plus partagé et devrait amener l'Europe à plus d'ambition car si une ville moyenne de Suède réussi aussi bien dans sa lutte contre le réchauffement climatique, il n'y a pas de raisons que d'autres n'y arrivent pas !

 

D'ailleurs.....on en est où, dans votre commune?

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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 07:13

Alors que les "grands" industriels tablent sur le retour de la pauvreté en Europe, avec des plus petits conditionnements pour leurs produits (imaginez l'explosion d'emballage pour ces mini doses et l'impact environnemental que cela aura!), voilà une initivative POSITIVE et tellement intéressante dans le domaine de l'alimentation qu'elle devrait inspirer des groupes locaux et pourquoi pas, des communes entières.

 

 

incroyables-comestibles.jpg

 

Comment le collectif fait bouger les choses !

 

Tout a commencé il y a maintenant 4 ans, dans une petite ville de 14.000 habitants au nord de Manchester (Royaume Unis), à savoir ....Todmorden. A cette époque, la ville se mourrait, voyait ses emplois s'envoler et ses habitants avaient le moral en berne !

 

C'est face à cette situation qu'un petit groupe d'activistes a provoqué une réunion pour voir quelles pistes seraient possibles pour changer cela avec en tête, l'idée de lancer un projet de sensibilisation à l'environnement et pour une alimentation locale. Avec une très forte adhésion dès la première réunion, le petit groupe s'est vite organisé pour développer et mettre en pratique cette idée !

 

S'appuyant sur trois piliers, à savoir la collectivité, l'éducation et l'économie, cette approche produit des petits miracles depuis maintenant 4 ans. Ainsi, la population locale s'identifie et s'engage dans ces projets, avec la volonté de faire bouger les choses. Les écoles de la ville et donc les élèves, ont planté des potagers et des arbres fruitiers dans leurs enceintes mais aussi sur certains terrains qui étaient à l'abandon. L'hôpital a mis en place des bacs de plantation pour fruits et légumes ainsi que la police, les organismes régionaux......

 

Un vrai retour de la solidarité et de l'échange

 

L'idée est de produire localement pour consommer localement tout en partageant dans la mesure ou de nombreux espaces verts sont ouverts à la cueillette..... Il vous manque du persil...hop, allez en chercher dans le petit jardin d'herbes aromatiques qui poussent le long d'un chemin. Une tomate.....la police en a peut être dans ses potagers?

 

Je vous parle ici des fruits et légumes mais il y a aussi des démarches communes entamées au niveau des ruches, des poules et des vaches (pour les omnivores :-)).

 

Ainsi, en 4 ans, cette démarche a changé localement les mentalités et a permis à une ville d'avancer dans un projet commun, enthousiasmant et particulièrement d'actualité car ....si les grands industriels nous parlent de retour de la pauvreté, ne devrions nous par leur dire (ainsi qu'à nos politiques)  qu'il faut qu'il y ait un retour de la solidarité et du partage?

 

Pour découvrir cette initiative en vidéo, regardez ce reportage.....J'adore l'idée du jeu avec la pince à linge !

Ou sinon, sur internet, en les contactant ici

 

 

 

 

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 09:19

Voila une approche qui se développe très bien en Suède et je suis prêt à prendre les paris que nous verrons prochainement en France de telles initiatives. Pour le nom, à savoir, vétothèque, je ne sais pas si la traduction est la bonne (en suédois, cela s´appelle lånegarderoben) mais vous allez vite comprendre pourquoi j´ai choisi ce terme!

 

lanegarderoben.jpg

(photo : Petter Cohen)

 

De quoi s agit il?

 

A l´image des livres que vous empruntez dans une bibliothèque, les initiateurs de cette vétothèque ont souhaité proposer des habits à la disposition de leurs membres avec comme souhait initial, de réduire la consommation et les budgets consacrés aux vêtements.

 

Comment cela fonctionne?

 

Dans un premier temps, vous payez un abonnement d´environ 55 €, valable pour une durée de 6 mois. Ensuite, pendant toute cette période, vous pouvez emprunter les habits que vous le souhaitez, à hauteur de 3 maximum pendant une durée totale de 3 semaines. Bien évidemment, lorsque vous empruntez ces habits, on vous remet également les indications pour leur nettoyage et si vous ne les rendez pas propres ou si vous les retournez abîmés, vous devez tout simplement les remplacer.

 

Quels sont les habits que l´on trouve?

 

C´est ici que le concept est particulièrement intéressant, dans la mesure où les habits proposés sont bien évidemment dans différentes tailles mais ce sont surtout essentiellement des habits de créateurs suédois. Ainsi, vous portez de beaux habits, originaux et très souvent à base de produits respectueux de l´environnement.....et tout cela, à un coût très réduit.

 

Au final, on peut dire que grâce à cette vétothèque, on peut s´habiller de manière plus originale, en parfait respect de nos convictions (diminution de notre consommation de vêtements...et de notre garde-robe) et à moindre coût ! Alors, qui se lance en France pour un tel concept? Et seriez vous partant(e)s pour un tel concept en France ?

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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 17:34

(pour information, cet article a également été publié sur Ecolo Info ! )

 

 

Un appartement de 150 m2 dans un immeuble qui consomme moins de 40 Kwh/m2/an en plein coeur de Berlin, ca vous tente ? Et bien dans ce cas, foncez sur le site www.wohnportal-berlin.de et découvrez les opportunités qui s’ouvrent à vous: de nombreux projets d’habitat communautaire recherchent encore des membres pour lancer les travaux.

Habitat communautaire

Habitat communautaire… c’est à dire ?

Dans les années 1970, un mouvement de fond s’est emparé de l’Allemagne avec la constitution de groupes souhaitant vivre ensemble, avec des règles qui leur étaient spécifiques et dans des immeubles à l’image  de leur communauté.

Petit à petit, cette approche est passée d’un état de marginalité à une reconnaissance de certaines villes, et tout particulièrement de Freibourg. Cette dernière, afin de réhabiliter les anciens terrains d’une caserne militaire francaise, a voulu lancer le premier éco-quartier d’Europe en laissant une large place aux habitats communautaires et groupes d´auto-promotion.

Comment ca marche ?

Vous vous regroupez entre amis et établissez un cahier des charges de votre immeuble en devenir. La phase de concertation et de mise en place des règles dans la future communauté est souvent la plus longue. Il s’agit d’anticiper toutes les questions et éventuels problèmes, de déterminer l’aspect extérieur et intérieur de votre immeuble ainsi que les matériaux utilisés et enfin, d’établir les règles de décisions (en général, il faut recueillir trois quart des votes pour faire adopter un changement).

Ainsi, en 20 ans, cette approche d’auto-promotion pour des habitats communautaires a permis à plus de 800 groupes de se constituer et de construire leur habitat. Alors que le mouvement était initialement fort à Freibourg puis à Tübingen (deux villes pionnières en matière d’éco-quartiers), ce sont bien maintenant toutes les villes d’Allemagne qui cherchent à encourager un tel mouvement.

Habitat Communautaire Allemagne

Avantages des habitats communautaires

Certaines villes comme Hambourg et Berlin réservent jusqu’à 20% de leurs terrains constructibles à des groupes d’auto-promotion ! Les avantages pour les villes sont évidents. En effet, on se rend compte que ces communautés constituées ont très souvent des exigences environnementales très élevées et que ces citoyens sont fortement engagés dans la vie locale et s´y impliquent pleinement. Tout cela crée une vraie dynamique tout comme un socle de stabilisation dans certains quartiers.

Par ailleurs, certaines villes, tout en réservant des terrains constructibles pour ces groupes d’auto-promotion, intègrent des critères sociaux à respecter dans la communauté: par exemple, la fait qu’un tiers des futurs habitants doivent avoir plus de 60 ans, l’intégration de personnes handicapées ou encore des bénéficiaires de revenus minimum sociaux.

Habitat Communautaire Allemagne

Si d’un côté, la ville y gagne, il en est de même pour les habitants. D’un point de vue strictement financier tout d’abord : 30% moins cher que si l’on construit seul son logement ou si l’on achète dans programmes neufs. Ensuite, on constate dans ces groupes une très forte solidarité et entraide, des attitudes sociales élevées et une valorisation du voisinage.

Attention cependant à ne pas croire que ces groupes d’auto promotion acceptent tous les terrains… alors que certaines villes voulaient les installer dans des quartiers difficiles, elles n’ont trouvé aucun preneur !

Si cette approche vous séduit, tentez votre chance auprès de votre mairie. Et si elle ne connait pas ce concept, donnez-lui cet article à lire car n’en doutons pas, dans un monde plus en plus urbanisé, cette approche d’auto-promotion d’habitats communautaires est certainement une des solutions d’avenir si l’on souhaite garder de la mixité sociale et de la vie de quartier dans nos villes.

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 17:29

 

Depuis quelques années, des péages urbains ont été mis en place dans de grandes villes, afin de limiter les transports en centre ville et de dégager des recettes supplémentaires, nécessaires aux équipements des villes. Cette approche relativement bien développée en Europe ne l’est pas encore en France. Pourtant, des expériences existent et méritent d’être prises en compte.

 

Ainsi, la ville de Göteborg (500.000 habitants), en Suède, a annoncé qu’elle mettrait également en place, d’ici le 1er janvier 2013, un système de péage urbain. Le principe est assez simple. A chaque fois que vous passez sous une sorte de portique, votre plaque est filmée et, suivant votre heure de passage, le montant de taxe correspondant vous sera facturé, avec un cumul à payer tous les mois. Au maximum, vous pourrez être amené à payer l’équivalent de 6€/jour (cela représente environ 6 passages sous les fameux portiques dans une seule et même journée).

 

 Betalstation

 

Les rentrées estimées sont élevées, avec un chiffre d’affaires de 100 millions d’Euros par an, dont 32 millions seront consacrés à l’infrastructure et la gestion du projet, soit un excédent de 68 millions d’Euros. Cette somme sera utilisée pour financer des nouveaux ponts, la construction de nouvelles voies pour bus ou encore, un nouveau tunnel pour les transports en commun.

 

L’approche peut paraître assez lourde mais en Suède, Stockholm fait figure d’exemple et la Norvége nous montre également que ce système fonctionne (à Oslo, Bergen et Trondheim). D’après ces expériences déjà en place, la ville de Göteborg table sur une baisse de 7% du trafic automobile dans les environs de la ville et de 20% en plein centre ville ! (Imaginez votre centre ville avec 20% de voitures en moins !!!!!)

 

Parallèlement à cette démarche, il faut savoir que l’offre en matière de transports en commun est déjà très développée (comme souvent dans les villes suédoises !). Tout peut se faire en bus, tramway ou bateau. Malgré tout, dans l’optique d’une augmentation de la fréquentation des transports en commun, une fois la mise en place du péage urbain, la ville va renforcer son offre. Ainsi, des nouveaux tramways seront livrés d’ici 2012 (afin d’augmenter les cadences sur les lignes déjà existantes), des nouvelles lignes de bus seront également mises en place et des « voies express » pour vélo seront mises en place !

 

Au niveau de la population, l’accueil est assez, voire très mitigé…….L’idée de payer des taxes supplémentaires (dans un pays qui est déjà connu pour son fort taux d’imposition) n’enchante pas grand monde mais curieusement, tout le monde semble comprendre que cette évolution est « inévitable » et qu’il va falloir composer avec.

 

Alors, pourquoi ce qui est possible à l’étranger ne l’est pas chez nous ?

 

Ce qui me parait intéressant, c’est le coté « transparent » et à moyen terme du projet (3 ans). Tout le monde est informé, peut déjà anticiper cette situation et ….pourra (si ce n’est pas déjà le cas), se déplacer en transports en commun. A noter que ces derniers vont devenir très compétitifs en terme de prix, par rapport à un déplacement en voiture.

 

A titre personnel, et avec 3 enfants, les déplacements en voiture étaient souvent nettement moins chers que ceux en bus mais là…..c’est très clair et la question ne se posera plus (quoi que …les jours où nous aurons des – 25° le matin, il est possible que je reprenne ma voiture car l’attente du bus dans ce froid…..hum, hum).

 

Mais vous, que pensez vous des péages urbains ? Cette approche vous parait elle possible dans votre ville ?

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1 août 2009 6 01 /08 /août /2009 09:51

Alors que je vous parlais de l’initiative Biogasmax il y a quelques jours, voici une autre piste intéressante de production de gaz. Cette fois ci, le procédé consiste à transformer du bois en gaz, ouvrant ainsi une nouvelle possibilité dans le domaine des énergies renouvelables.

 

Ainsi, le gaz produit peut être directement introduit dans le réseau de gaz de ville, servir à produire du chauffage urbain, ou être directement utilisé par des véhicules fonctionnant au gaz.

 

Le premier centre de transformation du bois en gaz vient d’être inauguré en Autriche, à Güssing. Il permet de produit 100m3 de bio gaz par jour, ce qui permet par exemple de chauffer 150 foyers pendant une froide journée d’hiver.



 

Développé en 3 ans, ce projet fait figure de pionnier et va permettre de développer d’autres installations du même type mais à plus grande échelle. Ainsi, la ville de Göteborg planche sur une centrale de ce type 25 fois plus importante !

 

Quand on connaît les réserves en bois de la Suède, on se dit que là aussi, la piste de production de gaz est très prometteuse. Une fois de plus, on cherche à s’affranchir des énergies fossiles et c’est dans la diversité du bouquet énergétique que nous trouverons des solutions pour notre avenir.

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