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Le blog Ecolo du Jour a été lancé en 2006 afin de réfléchir, ensemble, aux meilleurs chemins à emprunter pour lutter contre le réchauffement climatique et rendre notre quotidien plus écologique. Il se veut un lieu personnel d'échanges, de réflexions mais aussi et surtout, créateur d'idées et d'espoirs !
En ce qui me concerne, j'ai 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 ans, trois enfants et après 6 années en Suède, je vis de nouveau en France, à Lille, depuis 2011.

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Si vous souhaitez me contacter par mail : suede.gj arobase gmail.com


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1 avril 2008 2 01 /04 /avril /2008 22:50

Quitter nos réflexes automobiles n’est pas toujours des plus simples. Ainsi, lorsque l’on habite à la campagne, il faut reconnaître qu’il est difficile de faire sans voiture. Par contre, dans les grandes villes, on pourrait souvent s’en passer mais (et là, je fais part de mon expérience personnelle), on trouve toujours des « bonnes raisons » pour ne pas franchir le cap !....même si on utilise très peu notre voiture. On se dit ….. « Le jour où je dois aller aux urgences pour mes enfants, la fois où nous souhaitons partir en week end….. »

 

Aussi, les « villes » devraient nous aider à franchir le cap, en s'organisant pour être vivables sans voiture. Des associations sont également très actives sur ce sujet et je trouve que le mouvement Carfree né à l’étranger (Allemagne, USA et Angleterre principalement) dans les années 90 est une approche intéressante.

 


 

 

L’objectif de cette initiative est de montrer que l’on peut vivre sans voiture, et que la ville est plus agréable sans cette dépendance. En Allemagne, les associations sont très actives, avec des antennes dans les plus grandes villes. Leur travail est de sensibiliser les citoyens, de repérer les espaces constructibles et d’influencer les promoteurs pour qu’ils se lancent dans des « quartiers sans voiture».

 

A ce jour, plus d’une dizaine de quartiers a vu le jour et la ville de Munich, s’est fixée comme objectif d’ici 2015, d’avoir 10.000 logements « sans voiture ».

 

Le principe est de construire des habitations à proximité des transports en commun existants, et des commerces de proximité. Les règles de vie dans le quartier interdisent complètement le recours à la voiture, tout comme la construction de parking en périphérie du quartier. Bref, en habitant dans un tel quartier, vous allez au bout de la logique d’abandon de la voiture.



 

 

Cependant, même si cette dernière est nuisible (pollution atmosphérique et sonore, accidents…) , elle n’en reste pas moins utile et nécessaire dans certaines situations, d’où des solutions d'auto partage mises en place dans ces quartiers.

 

Le dernier exemple allemand nous vient de Cologne, avec un quartier « sans voiture » sur 4 hectares  et ayant pour promoteur, une société privée. Les premiers occupants de ce quartier (dès janvier 2007) sont satisfaits de leur nouvelle vie à hauteur de 95% !

 

En France, le mouvement Carfree est présent sur la toile depuis le début de l’année et cherche à sensibiliser un maximum de citoyens. Vous pouvez les retrouver en cliquant ici.

 

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais ….si l’on me propose des environnements clairement adaptés à une vie sans voiture, avec des solutions alternatives de déplacement ……je franchis le cap et j’abandonne définitivement mon automobile. Pas vous ?

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18 mars 2008 2 18 /03 /mars /2008 22:05
Ces jours ci, avec les Championnats du Monde de Patinage artistique, on vous parle beaucoup de Göteborg mais je ne suis pas certain que l’on vous présente des réussites environnementales dans la ville ! Dommage ….et c’est pourquoi je vous propose de découvrir aujourd’hui une réhabilitation réussie dans un quartier de Göteborg.

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Au nord de la ville se trouve le quartier de Gardsten. Construit à la va-vite dans les années 70, délaissé en partie par les politiques publiques, ce quartier ne bénéficiait pas d’une excellente réputation ni de grande qualité de vie.
Pour y remédier, la ville de Göteborg a souhaité réhabiliter dans les années 90 toute cette partie nord de la ville dans une logique de Développement Durable.
 
A coté des efforts de remise à niveau des équipements publics, des liaisons de transports en commun entre le centre de Göteborg et ce quartier, de la redynamisation économique, le projet insolite de Gardsten a été de transformer des logements sociaux en habitats solaires.

Pour ce faire, la société qui gère les logements sociaux de la ville a crée une entité spéciale, entière dédiée à la gestion locative de ce quartier : Gardstenbostäder. Les locaux de cette structure ont été implantés au cœur des bâtiments existants.
 
Le projet de rénovation solaire a été appliqué à 10 immeubles, en intégrant :
 
-         des capteurs solaires sur les grands immeubles, permettant le préchauffage de l’eau pour tous les habitants
-         - des systèmes innovants de chauffage solaire passif
-         L’isolation thermique par la mise en place de vitrage des balcons et l’amélioration des fenêtres
-         L’installation d’appareils économes en énergie dans les parties communes
-         Des serres communes favorisant le chauffage solaire passif et permettant aux habitants des immeubles concernés de faire des plantations
-         La mise en place de composteurs de systèmes de recyclage.

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Tous ces changements ont été faits en deux phases : 2001 et 2004 et la rentabilité des investissements est estimée à 14 ans, en sachant qu’au-delà de l’approche budgétaire, on économise 1.000 tonnes de CO2 par an. En tout, 255 appartements ont bénéficié de ces approches, ce qui fait de l’ensemble concerné, la plus grande réhabilitation solaire d’habitat social.

 
Alors, si quelqu’un vous dit que le solaire, ça ne fonctionne que dans le sud de la France et ce n’est réservé qu’aux personnes aisées, donnez lui cet article à lire car …ca se passe bien à Göteborg, en Suède et dans de l’habitat social !
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11 mars 2008 2 11 /03 /mars /2008 22:52

undefinedAu début des années 80, en Suisse, face à des prix immobiliers élevés (déjà!), des personnes ont décidé de se regrouper en créant des Wogeno (Wohngenossenschaft), à savoir des coopératives d'habitants. Avec plus d'une vingtaine de coopératives en Suisse, puis en Autriche et en Allemagne, la France compte dorénavant sur Lyon sa première coopérative.



Quel en est le principe?



La coopérative regroupe des personnes souhaitant un autre type d'habitat, une autre qualité de vie et un autre rapport au logement. C'est par la mise en commun de ressources financières et par la participation active des habitants que la coopérative réalise ses projets.




L'autogestion des immeubles permet aux habitants de définir un cadre de vie plus proche de leurs aspirations, modulables au gré de leurs besoins.


Le but de la coopérative est de :

- sortir des immeubles du marché immobilier
- de les remettre en gestion aux habitants sous forme de bail associatif
- garantir aux habitants un loyer correspondant aux coûts réels de l'immeuble


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Les aspects sociaux et écologiques se retrouvent dans les démarches des coopératives d'habitant. Ainsi, à Munich, en Allemagne, un immeuble entièrement éco conçu a été construit en 2001(cf photos). De même, la dernière acquisition de la Wogeno de Munchc concerne un immeuble pouvant loger 400 personnes. Dans ce cas, des rénovations ont également été faites dans l'optique de diminuer au maximum l'impact environnemental.




De nombreux exemples nous viennent donc de l'étranger et nous prouvent que les coopératives d'habitants sont possibles. Actuellement, à Lyon, un groupe s'est créé et ...sachez qu'une réunion d'information se tiendra le 19 mars.
 
Pour celles et ceux qui habitent dans la région, c'est l'occasion de découvrir cette démarche originale. Pour les autres qui seraient intéressés, je suis certain que cette association, Habicoop pourra vous renseigner et aider dans vos démarches.

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4 mars 2008 2 04 /03 /mars /2008 23:58

Aujourd'hui, je vous propose de partir en Allemagne, dans la ville de Leinefelde plus précisément. Petite bourgade de 20.000 habitants, Leinefelde est située sur l'ancien territoire de l'Allemagne de l'Est et, jusqu'en 1989, n'était pas un exemple de réussite en matière architecturale, comme le prouve cette photo

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Heureusement, les autorités locales se sont vite rendues compte, une fois le mur tombé, que la ville n'avait plus grand chose d'attractif, entre ses entreprises qui fermaient et son environnement immédiat qui n'était pas particulièrement agréable. C'est alors qu'est né au début des années 90, un projet de développement soutenable de la ville, en s'appuyant sur les trois piliers que sont l'écologie, l'économie et le social.


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L'objectif a été d'impliquer au maximum les habitants dans toutes les démarches. Des réunions d'informations, des rencontres individuelles et des projections ont accompagné tous ces changements. Ainsi, il a été décidé de démolir 50% des logements existants et de remettre à neuf, suivant des standards environnementaux exigeants, les 50% autres. D'un coté, il a fallu reloger certaines personnes et de l'autre, profiter des périodes de vacances dans les logements, pour pouvoir les remettre petit à petit à neuf.


Approche environnementale

Lors des démolitions des immeubles, les entreprises ont fait en sorte de récupérer au maximum des matériaux, pour pouvoir les réutiliser dans d'autres chantiers. En procédant ainsi, des nouvelles techniques ont été développées et ont fait de ce chantier, un véritable laboratoire.

Coté réhabilitation, un effort particulier a porté sur l'isolation des bâtiments et des panneaux solaires ont été installés. Le système de drainage des eaux de pluie mis en place a permis de gérer le flux d'eau, récurant "naturellement" les égouts.

undefinedEnsuite, la place dégagée par la démolition de certains immeubles a servi à créer des espaces verts, des pistes cyclables et par conséquent, de favoriser la biodiversité. Avec une réduction de la densité urbaine et une végétalisation des espaces, les habitants se sont appropriés les nouveaux espaces....ce qui a entraîné une attitude protectrice de leur part.




Approche sociale

Face à une ville qui pouvait paraître inhumaine, l'objectif a été de réintroduire les services publics dans tous ces espaces. En récréant un lien entre l'Etat et les citadins, la ville a commencé à faire évoluer les mentalités. Toutes les écoles ont été rénovées et ont reçues des équipements très modernes (aires de jeux, ordinateurs, bibliothèques...). Des activités sportives ont également vues le jour. 

undefinedUn journal local a été créé, tout comme des expositions et des rencontres, pour accompagner l'ensemble du projet. De plus, des rencontres régulières ont été instituées entre les locataires et les propriétaires des appartements, afin d'améliorer le dialogue et la compréhension entre tous.




Approche économique 

En revitalisant la ville, des emplois se sont créés et actuellement, le taux de chomage dans la ville est de 14% ....à comparer au 16,7% de taux de chômage pour l'ensemble du Land. A ce jour, on compte plus de 2.500 entreprises dans la ville, ce qui en fait maintenant une véritable force d'attraction pour de nouveaux habitants. D'ailleurs, en 2006, la population augmentait de nouveau et cette fuite des citadins était enfin enrayée.


Ainsi, cette expérience qui sert de véritable laboratoire pour le Land de Thuringe mais aussi, pour l'Allemagne, a mis en avant les enseignements suivants : 

- qu'il est possible de faire évoluer les choses même dans un environnement à priori réfractaire, pour peu que le projet soit lancé rapidement et de manière cohérente

- que les actions isolées n'ont pas de sens mais bien au contraire, une approche globale sur les trois piliers que sont l'économie, l'écologie et le social

- que la qualité est un véritable gage de durabilité et que d'un point de vue architectural, il est important d'impliquer un maximum d'architectes pour créer l'émulation entre eux

-  Le suivi d'un tel projet doit se faire par des équipes stables et solides

- Enfin, la transparence et l'information délivrées au public permettent de créer la confiance, nécessaire à des projets de cette envergure.

En 15 ans, environ 130 millions d'Euros ont été investis pour littéralement transformer une ville, dans une logique de développement durable. Un projet exportable chez nous, vous ne croyez pas?

 

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27 février 2008 3 27 /02 /février /2008 10:05
« Forelle 2010 » est un très beau projet engagé par le Land de Hambourg, (Allemagne.) en parfaite harmonie avec les citoyens.
 
undefinedAu départ de cette initiative, les Bachpatenschaften. Ce sont en fait des regroupements de personnes que l’on pourrait traduire par des « comités de parrainage de ruisseaux ». L’idée est de proposer à des citoyens sensibles à l’environnement, à des enfants ou des écoles, de se regrouper dans un tel comité, afin d’engager des actions de protection et de suivi des ruisseaux.
 
A ce jour, on compte dans toute l'Allemagne, plusieurs milliers de participants regroupés dans environ 800 comités de parrainage. Chaque comité est représenté par une personne, laquelle signe une charte officielle auprès de la ville dans laquelle se trouve le ruisseau qui va être suivi.
 
La démarche est remarquable dans la mesure où elle associe pleinement les citoyens (et également très souvent les écoles) au respect de la nature et de la biodiversité. En effet, parmi les engagements que l’on attend de ces comités, se trouvent le suivi de la faune et de la flore des ruisseaux, des opérations d’aménagement et de nettoyage des rives ainsi qu’un « retour » d’information auprès des autorités compétentes en cas de problèmes.
 
undefinedAussi, lorsque le Land de Hambourg a souhaité réaménager ses différents ruisseaux, afin d’y voir renaitre une grande biodiversité, avec comme objectif en 2010, d’y retrouver entre autres, des truites (d’où le nom du projet), il a facilement trouvé de nombreux relais sur le terrain.
 
Plus de 800 personnes ont décidé de relever le défi avec le Land. Ainsi, les premières études menées à la fin des années 90 ont montré les actions à entreprendre. Les objectifs qui avaient été fixés aux comités de parrainage étaient de détruire les barrages ou au moins de les rendre franchissables, de dynamiser et de diversifier la structure du cours d’eau par la création de méandres internes et de zones de remous. Bref, il fallait redonner vie et mouvement à l’ensemble.
 
De l’autre coté, la ville devait engager des actions pour limiter au maximum les rejets de polluants et autres pesticides, en sensibilisant les entreprises et les citoyens.
 
 
Actuellement, le projet avance conformément aux plans initiaux et les responsables sont très optimistes quant à la réalisation des objectifs. Double victoire, à priori. D’un coté, une biodiversité que l’on fait renaitre en pleine zone urbaine et de l’autre, une sensibilisation accrue des citoyens aux enjeux environnementaux.
 
Alors, si vous allez prochainement à Hambourg et que vous voyez des truites dans les cours d’eau…dites vous qu’il y a eu une volonté politique forte avec un véritable engagement citoyen…..gage, à mes yeux, d’une vraie pérennité dans le projet.
 
Un bel exemple à suivre, vous ne trouvez pas ?
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19 février 2008 2 19 /02 /février /2008 23:53

Tout d’abord, plantons le décor. Munich est la troisième ville d’Allemagne, capitale du Land de Bavière et compte 1,3 millions d’habitants intra muros et le double avec son agglomération.

 
Deux grands projets récents prouvent à quel point l’eau et Munich font bon ménage.
 
Cette semaine, je vais vous parler de la renaturation (qui est le retour à la nature) de l’Isar, affluent du Danube qui traverse la métropole sur environ 26 kilomètres. Alors que dans un bon nombre de villes françaises, on parle de réhabiliter les rivières et fleuves, je crois que tout le monde pourrait s’inspirer de ce qui a été fait en Allemagne.
  
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L’idée est née en 1995 de renaturaliser le lit de l’Isar, qui avait été complètement canalisé au 19ème siècle. Plusieurs objectifs étaient fixés : 

-         Accroissement de la protection contre les inondations
-         L’amélioration de la qualité de l’eau
-         Augmentation de la biodiversité des abords de la rivière
-         Rétablissement des fonctions écologiques de la rivière (couloir de circulation, habitat ou refuge pour de nombreuses espèces, zone tampon interceptant les polluants…)
-         Mise en valeur des rives pour les loisirs des citadins 

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Pour atteindre ces objectifs, le projet s’est déroulé sur plus de 10 ans (car le projet était dans la ville de Munich mais aussi en aval et en amont). Il a fallu prévoir de nouvelles installations pour renforcer la sécurité en cas d’inondation, étendre le lit du fleuve et développer les rives (rives basses, banc de graviers, renaturalisation et stabilisation naturelle des digues)
 
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Au final, le résultat est remarquable car ….on peut maintenant se baigner, dans l’Isar, en plein cœur d’une métropole de près de 3 millions d’habitants, et si vous avez un peu de chance, vous pourrez apercevoir le castor qui se trouve à proximité du Deutsches Museum, en plein centre ville.
 
Bel exemple d'une cohabition réussie entre la ville et la nature, vous ne trouvez pas ?
 
Pour plus d'informations, cliquez ici
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12 février 2008 2 12 /02 /février /2008 23:58

La démarche engagée par la ville de Tübingen (Allemagne) au début des années 90 ouvre des perspectives intéressantes et nouvelles, afin d'associer les citoyens dans le développement de leur quartier et pourquoi pas, dans la réalisation d'immeubles écologiques.


En 1991, l'armée française quittait la caserne qu'elle occupait depuis la fin de la second guerre mondiale. Une surface de 65 hectares (Tübingen Südstadt) se trouvait à la disposition de la ville. Celle ci, plutot que d'engager des promoteurs qui auraient construits des immeubles tous quasi identiques (comme ce que l'on peut voir de plus en plus souvent en France!), a souhaité associer pleinement les citoyens.


undefinedLa démarche a été de constituer une société qui a acheté l'ensemble des terrains, les a assainis, dépollués pour ensuite, les viabiliser. Et c'est là que la participation citoyenne est exemplaire. Des parcelles constructibles ont été mises en pré-vente, à destination de groupements de particuliers (entre 5 et 30 personnes par groupement). Ces individus ont comme objectif commun de construire leur immeuble sur une base coopérative.



Après avoir attribué les parcelles, les groupements de citoyens avaient 6 mois pour proposer leur projet et le défendre. Certains engagements devaient être respectés, comme par exemple le rez de chaussée à destination d'une activité commerciale ou encore, des parkings à vélo (puisque les voitures ne sont pas autorisées dans ce nouveau quartier)


Suite à la présentation du projet, une rencontre publique était tenue avec une décision ou non de construction. Dans ce cas, le groupement de particuliers devenait un syndicat de copropriétaires.


Dans la mesure où il n'y avait pas de promoteur, les prix ont été conformes à ceux du marché. Ensuite, une très grande diversité est née dans tous les projets et, dernier point qui me parait essentiel, les citoyens sont particulièrement impliqués dans la vie de leur quartier....car ils en ont été partie prenante et le lien social est très présent ! 


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Le projet a donc débuté en 1992 et devrait se terminer en 2012. Même s'il n'y a pas eu jusqu'à maintenant, de batiments 100% éco conçus, les derniers projets intègrent malgrè tout les dernières technologies environnementales (panneaux solaires, récupération d'eau de pluie, toitures végétales, matériaux "propres", géothermie...)


Alors, rêvons un peu ! ..... Votre ville décide de réaménager un quartier complet en y associant pleinement les citoyens, avec comme donnée à respecter dans le cahier des charges, des batiments éco conçus ! Moi, je suis partant pour constituer un groupement de particulier, pas vous?

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5 février 2008 2 05 /02 /février /2008 23:40
Alors que les élections municipales s’approchent à grand pas, je ne sais pas quelle est en France la municipalité qui peut se targuer d’avoir diminué ses émissions de Gaz à Effet de Serre de 80% en 15 ans mais, en Grande Bretagne, l’équipe municipale de la ville de Woking peut mettre à son actif ce très beau résultat (-80% pour les bâtiments municipaux et - 20% sur l'ensemble de la ville)
 
Au début des années 90, le conseil municipal a souhaité s’engager dans la voie des énergies « alternatives » afin de réduire la facture énergétique. A l’époque, l’impact environnemental n’était peut être pas la priorité mais, au fil des ans, on peut se rendre compte que les choix économiques d’alors se sont bien mariés avec les enjeux écologiques.
 
undefinedD’un coté, ces « curieuses » associations au dessus des réverbères. Cet ensemble a commencé à voir le jour en 2005. Chaque colonne est indépendante et a sa propre batterie. Une fois chargée, aussi bien grâce aux cellules solaires photovoltaïques qu’à la turbine éolienne, la batterie permet de fournir de l’électricité pendant 3 à 5 jours. Résultat : une économie de 130kg de CO²/an/colonne.
 

De l’autre, afin de chauffer des bâtiments publics mais aussi de nombreuses habitations (immeubles et maisons individuelles), la mairie s’est lancée dans un programme ambitieux de mise en place de mini-centrales de cogénération. Le système récupère l’énergie qui est normalement perdue dans la production d’électricité (au gaz), sous forme de chaleur, alimentant ainsi en partie le chauffage des bâtiments.



 
undefinedEt pour compléter l’approche globale énergétique de la ville, des panneaux solaires ont été installés sur de nombreux bâtiments (maison de retraite, piscine, centre de loisirs….) tout comme des cellules photovoltaiques (ci dessous, les cellules photovoltaiques permettent de produire de l’électricité et …de faire de l’ombre en plein été, dans un passage qui était habituellement surchauffé !!!)

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Au final, une grande réussite pour cette ville d’environ 60.000 habitants, située à 40 kilomètres au Sud Ouest de Londres.
 
Alors, si c’est possible là-bas….pourquoi pas chez nous ?
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2 février 2008 6 02 /02 /février /2008 14:01

undefinedC'est la position courageuse que vient de prendre le Premier ministre Suédois face à l'état inquiétant des stocks de poissons.

Tous les scientifiques s'accordent à dire que les ressources halieutiques sont particulièrement menacées et qu'il faut absolument respecter et même renforcer les quotas de pêches par type de poissons.

Hélàs, au niveau politique, cela devrait se traduire par des positions courageuses comme un accompagnement des pêcheurs dans leurs reconvertions et non, des discours populistes et clientélistes dénonçant  les quotas qui nous viennent de Bruxelles (Comme vient de le faire le Président Sarkozy)

C'est là que l'on mesure à quel point on peut avoir des gouvernements "réalistes" et soucieux du bien commun et d'autres. Il faut savoir qu'en Suède, la flotte est constituée de 1.600 unités et qu'en France, elle en compte 7.700. Aussi, rapporté au nombre d'habitants, il y a plus de personnes vivant de la pêche en Suède qu'en France.

Cependant, le gouvernement de centre droit de Fredrik Reinfeldt a eu le courage d'aborder ces questions essentielles de préservation des ressources, aidé en cela par l'opinion publique. Un plan de 21 millions d'Euros vient d'être annoncé, afin de "restructurer" la filière pêche en Suède, en accompagnant les pêcheurs vers d'autres métiers et en réduisant la flotte de 30%.

Au niveau des citoyens, la sensibilisation passe également par les informations fournies. Ainsi, des restaurants suppriment de leurs cartes des plats à base de poissons (morue ou thon rouge, par exemple). De même,lorsque vous allez chez votre poissonnier, on vous donne toujours l'origine de pêche des poissons et votre interlocuteur n'hésite pas à vous parler des "stocks" disponibles ou non de telle ou telle espèce. Et puis, les reportages dans la presse écrite ou à la télé sont de plus en plus axés vers ces questions des ressources disponibles.

J'espère que cette position, courageuse et réaliste, sera de nature à influencer les autres pays européens car ce n'est pas avec Sarkozy que nous allons préserver les ressources halieutiques ...ni les emplois chez les pêcheurs car, le jour où nous n'aurons plus de poissons....qu'est ce qu'ils vont faire, les pêcheurs?

Quant à nous, consommateurs, les poissons sont à consommer avec modération, et suivant l'état de leurs stocks ! Pour tout renseignements, cliquez ici !

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29 janvier 2008 2 29 /01 /janvier /2008 22:49

Difficile d'aborder un sujet aussi vaste que celui de la déforestation mais il me semblait important d'en parler, alors que Greenpeace vient de dénoncer  une déforestation repartie à la hausse au Brésil.

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Tout d'abord, en quelques chiffres : 

- La déforestation représente environ 25% du total des émissions de CO2
- Toutes les 2 secondes, c'est l'équivalent d'un terrain de football qui est détruit
- Au delà du rôle actif de séquestration de carbone, la forêt est le lieu de vie essentiel à la biodiversité, avec 50% des espèces vivantes

Une lueur d'espoir nous est venue de Bali, lors de la convention préparant l'aprés Kyoto. En effet, les Etats se sont accordés pour mettre en place un programme permettant d'aider les pays du sud à garder leurs forêts ou à reboiser (REED en anglais). Belle idée mais hélàs, il y a urgence et alors que le fonds de financement du programme est alimenté par différents pays avec des moyens pour l'instant à hauteur de 208 millions d'Euro, Nicholas Stern évaluait en 2006 l'effort financier nécessaire à l'atteinte des objectifs .....de 5 milliards de dollars ! 

Vous le voyez, nous sommes loin...même très loin de la solution pour ces questions de déforestation mais cependant, en tant que simple citoyen, je pense que nous pouvons et devons faire pression en refusant des produits qui n'ont pas la norme FSC. De même, il faut dire haut et fort que ce que l'on appelle à tort les "bio carburants" sont un véritable danger pour l'humanité. Au prétexte de faire rouler nos voitures à l'éthanol, nous encourageons la déforestation, permettant ainsi de libérer des espaces propices aux cultures.

Alors, tous à vos claviers, crayons, téléphones et autres point d'accueil dans les différents espaces de vente : demandez et exigez des produits FSC, que ce soit pour le mobilier, les jeux des enfants ou pour l'équipement de votre maison.  Plus nous seront nombreux à le faire, plus nous pourrons espérer que les fonds envoyés à ces programmes de sauvegarde des forêts seront réellement à la hauteur des enjeux.

Quant à l'éthanol.....il va falloir attendre les agrocarburants dits de deuxième génération (qui utiliseront par exemple uniquement la tige de la plante) pour pouvoir réellement adhérer à cette filière car, à l'heure actuelle, elle n'est clairement pas une solution d'avenir au regard de son impact négatif sur le réchauffement climatique.

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