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Le blog Ecolo du Jour a été lancé en 2006 afin de réfléchir, ensemble, aux meilleurs chemins à emprunter pour lutter contre le réchauffement climatique et rendre notre quotidien plus écologique. Il se veut un lieu personnel d'échanges, de réflexions mais aussi et surtout, créateur d'idées et d'espoirs !
En ce qui me concerne, j'ai 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 ans, trois enfants et après 6 années en Suède, je vis de nouveau en France, à Lille, depuis 2011.

N'hésitez pas à vous abonner à la Newsletter, ce qui nous permettra de garder un lien et de continuer nos échanges d'idées, ou sinon, retrouvez Ecolo Du Jour sur facebook ou twitter

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Si vous souhaitez me contacter par mail : suede.gj arobase gmail.com


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24 janvier 2008 4 24 /01 /janvier /2008 20:59

L'imagination et l'innovation doivent être au rendez vous des nouvelles technologies de réduction des émissions de CO2 et autres Gaz à Effet de Serre.

 

Illustration avec deux exemples prometteurs.

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Le premier concerne la Suède. Un promoteur immobilier souhaite construire, à proximlité de la gare centrale de Stockholm, un nouvel immeuble, accueillant aussi bien des appartements qu'un petit hotel et des boutiques. La particularité de cet immeuble (qui devrait être finalisé en 2010) sera de récupérer la chaleur de la gare, toute proche, pour chauffer de l'eau, laquelle sera acheminée dans le nouveau bâtiment. Au final, le promoteur prévoit de réduire jusqu'à 20% la facture de chauffage pour les résidents.

Le projet semble simple à mettre en oeuvre puisque l'on nous annonce qu'il coûtera environ 21.000 € seulement et qu'il suffit d'un système de ventilation pour bien récupérer la chaleur humaine dégagée par les personnes transitant par la gare. 

imaginez un peu !  Si le système fonctionne, cela ouvrirait de nouvelles opportunités et s'appliquer dans bien d'autres situations ainsi ....les immeubles au dessus du métro parisien,les habitations à coté des grandes gares ou des musées !

Le promoteur table sur le passage de 250.000 personnes par jour dans la gare et à Paris ou dans d'autres grandes villes, ce chiffre est facilement atteint, voire dépassé.

Voilà une idée à suivre mais plutot originale, non?



undefinedL'autre exemple prometteur concerne celui de la société allemande  Skysails, créée en 2001. Là aussi, le principe parait évident sur le papier : il s'agit de faire avancer des porte-containers et autres bateaux, en partie grace à une immense voile. Les derniers essais ont été fait la semaine dernière (cf  quelques vidéos ici) et le bateau a quitté le port de Bremerhaven mardi, pour se rendre au Vénézuela. La société créatrice du concept annonce une diminution de 10 à 35% de la consommation de carburant. Quand on sait à quel point les bateaux sont source de pollution, on se met, là aussi, à rêver, non?

Voilà des projets insolites qu'il va falloir promouvoir si l'on souhaite atteindre les objectifs que la Commission Européenne vient de nous fixer ....... Et là, il ne va pas falloir faire preuve de frilosité mais au contraire, d'optimiste, d'innovation et de "bon sens", une fois de plus.

Allez.....moi, j'y crois ! Et vous?

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16 janvier 2008 3 16 /01 /janvier /2008 11:46

Depuis plusieurs années, on voit apparaitre dans certaines villes une gestion différenciée des espaces verts.

Au delà de l'approche esthétique, on utilise les espaces vers pour restaurer les équilibres naturels et permettre à la biodiversité de trouver une plus grande place dans la ville.

Dans la mesure où la ville de Bamberg, en Allemagne, vient de se voir remettre un prix pour sa gestion différenciée des espaces, je voulais justement vous présenter sa démarche. Située en Bavière, Bamberg compte plus de 70.000 habitants et a décidé, en 1999, de ne plus entretenir de manière "classique" ses espaces verts (c'est à dire avec beaucoup d'insecticides et de pesticides) mais au contraire, de les laisser "respirer" afin de réintroduire dans la ville des espèces végétales.

Résultat concluant après 8 années de pratique, comme le montre cette photo.

undefinedAlors qu'auparavant, sur les espaces verts aux abords des routes, on ne comptait que 10 espèces végétales, on en compte maintenant plus de 400 dont des espèces assez rares.

De même, fini la tonte permanente pour avoir une pelouse verte digne de ce nom, maintenant, la ville a décidé de ne passer qu'une ou deux fois par an avec ses tondeuses.

Au final, tout le monde gagne car la ville réalise des économies substantielles sur la gestion de ces espaces verts (fini les pesticides, herbicides et tonte à tout va), la nature retrouve petit à petit ses droits et les citoyens bénéficient d'espaces verts plus esthétiques.

Alors, dans le cadre des municipales, n'hésitez pas à interroger les différents candidats pour savoir s'ils sont aussi prêts à se lancer dans une gestion différenciée des espaces verts.


 

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13 janvier 2008 7 13 /01 /janvier /2008 18:27

undefinedVoilà une initiative que je trouve intéressante et constructive. 3 grandes villes allemandes, dont sa capitale, Berlin, viennent de mettre en place des "zones environnementales" (Umweltzonen). L'objectif est bien évidemment de lutter contre les différentes pollutions engendrées par les véhicules et surtout, de diminuer les particules fines présentes en surnombre dans les centres villes. On estime d'ailleurs en Allemagne à 75.000 le nombre de décés prématurés tous les ans, à cause de ces particules. 

Le principe de ces Umweltzonen est le suivant.

Les véhicules des résidents tout comme ceux des personnes qui se rendent dans ces zones, doivent avoir une vignette correspondant au niveau de pollution de leur automobile.

Vignette verte : pour les véhicules les plus propres 
Vignette jaune : pour les véhicules moyennes polluants
Vignette rouge : pour les véhicules les plus polluants

....et pas de vignette du tout pour les véhicules trop anciens, qui polluent beaucoup trop ! 


Cela se traduit de la façon suivante :

Voiture Diesel : 

- avant 1997 : pas de vignette
- de 97 à 00 : Vignette rouge
- de 01 à 05 : Vignette jaune
depuis 2006 : Vignette verte

Voiture Essence
- avant 93 : pas de vignette
- depuis 94 : vignette verte

L'association environnementale "Deutsche Umwelthilfe" a pu constater depuis le début de l'année, que les automobilistes jouaient le jeu et avaient bien apposé sur leurs pare brises les macarons correspondants au niveau de pollution de leurs véhicules. Pour Berlin, plus de 80% des automobilistes controlés, avaient déjà mis leur vignette le 1er janvier 2008.

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Si votre véhicule a une vignette verte, vous pourrez circuler sans problème dans la "zone environnementale". (Pour information, la zone de Berlin concernée par cette politique est de 88km² - en sachant que Paris a une superficie de 105 km², vous voyez à quel point le projet est ambitieux). Par contre, si vous avez une vignette jaune ou rouge, vous ne pourrez pas, certains jours, circuler dans le centre ville(suivant les niveaux d'alerte à la pollution). Cependant, même si vous avez une vignette jaune ou rouge, il est souhaitable à terme de changer de véhicule ou tout simplement, de passer au vélo et aux transports en commun car, dès 2010, les véhicules portant ces macarons seront interdits en permanence dans ces Umweltzonen.

Etonnant de voir que dans ce pays, fabricant d'automobiles et surtout, ayant un des automobile club les plus puissants d'Europe (l'ADAC), la mesure ait réussi à passer....Peut être tout simplement parce que la situation devient intenable et que les municipalités se rendent compte que l'on ne peut plus attendre. Et même si  l'ADAC va chercher par tous les moyens à montrer que la pollution par les particules fines ne peut pas être attribuée uniquement aux véhicules... 17 autres grandes villes allemandes ont annoncé leur intention de mettre en place un tel système dans les mois prochains.

La question que l'on pourrait se poser est .....Si ça se pratique en Allemagne, est ce parce que les centres villes sont plus pollués que chez nous? Pour  avoir une réponse à cette question, comparons la qualité de l'air entre Berlin et Paris...mais aussi d'autres villes européennes . C'est
ici que ça se passe ..... et vous pourrez constater que les niveaux de pollution sont quasi identiques donc, alors que l'on hésite à parler de péage urbain sur Paris, pourquoi ne pas mettre en place un tel système? 

Personnellement, je trouve l'approche intelligente et constructive. Alors.....quelle est la mairie qui osera mettre en place un tel système en France? Et puis, vous ne pensez pas que les campagnes municipales actuelles pourraient être l'occasion de débattre de tels projets dans nos villes ? .....car, qu'on le veuille ou non, nous allons aussi en arriver à de telles solutions en France, donc, autant les appliquer le plus rapidement possible. C'est une question de santé publique.

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19 décembre 2007 3 19 /12 /décembre /2007 01:01

Et oui, je vous propose de retourner aujourd'hui à Malmö, dans le sud de la Suède. Car cette ville est particulièrement remarquable dans ses différents engagements. Je vous avais déjà parlé de ses quartiers verts (ici et ) mais cette fois ci, je voulais vous présenter sa politique en faveur des produits issus de l'agriculture biologique et du commerce équitable.

sweden-malmo.jpg

A la fin de l'année 2002, la ville de Malmö a mis en place un programme quinquennal de promotion des produits biologiques et équitables, avec comme objectif en 2008 d'avoir une offre dans l'ensemble de la ville, d'au moins 10% de produits biologiques et/ou équitables. Je ne sais pas si vous imaginez ce que cela peut représenter mais ....10% de produits biologiques et/ou équitables dans l'offre globale de produits alimentaires....c'est énorme, à l'échelle d'une ville. 

Rien que dans votre supermarché "traditionnel", combien de produits bio et équitable? 10% de l'offre?....j'en doute.

Si d'un coté on a une offre, il faut également agir et stimuler la demande. Ainsi, la ville a mis en place des opérations de sensibilisation dans les écoles et auprès du grand public avec des projections cinématographiques sur les produits bio et équitables. 

Par ailleurs, comme ces produits sont souvent plus chers que les produits "pollués", la ville de Malmö explique à ses concitoyens comment mieux gérer son budget: en achetant des produits en vrac ou de grande contenance, en cuisinant ses plats, en privilégiant les légumineuses, en ne cuisinant que ce dont on a besoin (en moyenne, les suédois jettent 25% de ce qu'ils ont préparé)....et puis, si votre budget ne vous permet pas d'acheter en biologique ou équitable tout ce que vous souhaitez, la ville vous recommande d'acheter...... des produits d'occasion ! 

logo-fair-trade.jpg

Enfin, au niveau de ses propres achats, Malmö s'est fixé comme objectif d'avoir 20% des produits consommables issus de l'agriculture biologique et/ou équitable en 2008 ...avec, en ligne de mire, un programme ambitieux de 100% de bio et d'équitable dans les cantines en 2012.

Ce que je trouve de remarquable dans cette initiative, c'est qu'une collectivité locale s'engage et associe pleinement ses concitoyens. C'est grace à ces actions que la ville a été la première en Suède a être labellisée par l'organisme "Fairtrade" (plus connu sous le nomde Max Havelaar en France)

 Tout le monde peut et doit agir sur l'offre, et quand les villes peuvent amplifier le mouvement, c'est encore mieux, non?

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12 décembre 2007 3 12 /12 /décembre /2007 01:38

Cette semaine, je vous invite à découvrir deux exemples particulièrement intéressants.
 

Le premier se trouve en Belgique, à Maldegem. Il s'agit de la maison de retraite "Warmhof" qui vient juste d'ouvrir et qui a pour particularité de compter sur son toit....pas moins de 600 panneaux solaires .....lesquels permettent d'alimenter à plus de 50% la consommation d'électricité du centre ! Ainsi, les 120 résidants bénéficient d'un grand confort grace au soleil (et, notez au passage que c'est en Belgique, qui n'est pas l'Etat européen le plus ensoleillé!)

(non, non, ce n'est pas le pentagone, en photo mais bien la maison Warmhof de Maldegem!)


Autre destination pour couler des jours heureux en maison de retraite tout en préservant la planète......
c'est à Cussac, en Haute Vienne, que cela se passe. Cette commune de 1500 habitants a mis en place une installation"tout bois de chauffage". 

Le projet comporte une chaufferie constituée de deux chaudières bois, qui alimentent un réseau de chaleur de 1,3 km ! Plusieurs batiments bénéficient de ce réseau dont la mairie, les écoles et ...la maison de retraite de 80 lits.

Alors, le jour où vous devez ou souhaitez aller en maison de retraite......vérifiez si l'écologie est également prise en compte dans l'établissement. Là aussi, il y a des pistes de travail intéressantes à explorer et en effet, il n'y a pas d'age pour être écolo. C'est plutot rassurant de se dire que l'on peut être écolo tout au long de sa vie, non? 

 
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10 décembre 2007 1 10 /12 /décembre /2007 22:15

Alors que pour certains, l'avenir passe par ce type de cheminées

centrale-by-night.jpg

(vous remarquerez au passage que j'ai essayé de vous trouver une belle image de centrale nucléaire by night)

pour d'autres, c'est au contraire un peu comme sur ces photos qu'il se dessine

Wind-farm2.jpg               wind-farm1.jpg                                 




wind-farm.jpg







C'est ainsi que l'on pourrait résumer de manière schématique les options que prennent la France et la Grande Bretagne pour leur avenir énergétique. D'un coté, la France fait le pari de quasiment tout miser sur le nucléaire. De l'autre, la Grande Bretagne qui vient d'annoncer, par l'intermédiaire de John Hutton, Secrétaire d'Etat aux Entreprises et à l'énergie, que son pays se lançait dans un projet d'envergure destiné à constuire un parc éolien tel qu'il permettra d'ici 2020 de fournir en électricité tous les foyers britanniques


L'idée est d'installer les 7000 éoliennes prévues, le long des cotes anglaises, avec deux turbines par miles dans des eaux de maximum 60 mètres de profondeur. Bien évidemment, ce projet sera soumis à une enquête environnementale mais, personnellement, je le trouve enthousiasmant.


Tout d'abord, en optant pour le renouvelable et l'éolien, le Royaume-Uni va littéralement booster ses entreprises, son approche éco-économique et la demande de main d'oeuvre dans ce secteur. Ensuite, l'éolien est une technologie facilement exportable contrairement au nucléaire, qui demande, entre autres, un minimum de stabilité politique, ainsi qu'une maintenance irréprochable. Ensuite, le jour où l'on trouve une nouvelle forme d'énergie, on démonte les éoliennes (alors que pour la centrale ....et bien....on ne la démonte pas, c'est trop compliqué, on garde notre uranium, c'est dangereux et cher !) Enfin, le gouvernement britannique semble avoir pris la mesure des enjeux du réchauffement climatique dont on débat en ce moment à Bali avec un tel projet.


J'aime beaucoup l'image qu'a utilisé John Hutton il y a quelques jours lors d'une réunion interministérielle européenne : "Les énergies renouvelables seront au coeur de notre future économie faible en carbone, tout comme ont pu l'être, pendant la révolution industrielle, les cheminées, la construction de routes et la production d'automobiles à la chaîne"


Et bien moi, en tant que Français, j'ai le sentiment que je ne vais pas en voir beaucoup d'eoliennes et que je suis mal parti pour vivre dans une économie faible en carbone ! Un peu désespérant, non?

 

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4 décembre 2007 2 04 /12 /décembre /2007 23:34

Dans un monde où tout doit être "plus" : plus rapide, plus beau, plus performant, plus fort, plus loin, plus avantageux......le mouvement lancé par Cittaslow apporte une vraie bouffée d'oxygène.

  cittaslow.jpg

Lancé en 1999, l'idée est partie d'un constat bien réel pour une "ville moyenne" : la difficulté de se développer et de lutter contre les délocalisations. Ainsi, le maire de la ville d'Orvieto, en Italie, a souhaité mettre en place un mouvement permettant de ralentir le cours des choses, d'aborder les sujets sous un angle nouveau, de défendre une vraie qualité de vie, de valoriser un patrimoine et de développer une économie "propre" et solidaire.....avec comme objectif de "relancer" le dynamisme de la ville.

orvieto-view-sunset.jpg

En 7 ans, de nombreuses avancées sont à enregistrer...aussi bien d'un point de vue économique (avec très souvent, le développement d'un tourisme responsable) qu'en matière d'environnement. Le réseau qui regroupe plus de 100 villes de moins de 50.000 habitants réparties dans 10 pays, permet de partager des idées et des expériences.

Ainsi, à Orvieto, le réseau de bus a été densifié, des parkings ont été construits aux bords de la ville et des zones piétones et pistes cyclables ont également vues le jour. A Waldkirch, en Allemagne, c'est un parc d'activité, mixant aussi bien des habitations que des bureaux, qui est sorti de terre avec une approche bioclimatique : orientation des batiments, toitures végétales, récupération des eaux de pluie, géothermie, isolation renforcée, matériaux "propres"... 
En Espagne, à Palafrugell, c'est un programme ambitieux de sensibilisation des citoyens à la gestion des déchets et au compost qui a été mis en place. En Nouvelle Zélande, c'est une communication pratique orientée vers les citoyens pour lutter contre le réchauffement climatique qui a été mise en place !

Au final, ces villes, tout en ayant parfaitement conscience du monde dans lequel elles vivent, ont réussi à se développer de manière harmonieuse et beaucoup plus en phase avec leur environnement.

A l'approche des élections municipales, en France, j'espère que certains prétendants auront comme ambition de rejoindre ce mouvement des "villes lentes" car au final, l'économie locale est renforcée, les habitants se sentent mieux dans leur environnement et des projets ambitieux peuvent être lancés.
 
Alors, à votre avis, quelle sera la première ville française à se lancer dans cette direction?

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27 novembre 2007 2 27 /11 /novembre /2007 23:41

Qui n'a jamais révé de vivre sur une ile ???  En fait, quand on se projette dans ce type de situation, on a plutot tendance à penser à une ile des caraibes ou de l'océan indien, avec ses cocotiers, son sable blanc, sa barrière de corail...mais curieusement, on a du mal à envisager une telle situation en Europe alors que pourtant, des solutions existent.

Gotland-ferme.jpg

Disons que pour être très précis, deux projets intéressants sont menés actuellement en France et en Suède pouvant aller dans ce sens ! 

gotland-electricit--.jpgTout d'abord, partons en Suède, sur l'île de Gotland. En pleine mer baltique, c'est l'endroit le plus ensoleillé de Suède (oui, oui, croyez moi, il y a bien du soleil en Suède !) et l'île compte 58.000 habitants. Dès la fin des années 90, les habitants de l'île ont souhaité dépendre des éléments naturels pour produire leur propre énergie, avec un objectif de 100% d'énergie renouvelable en 2015 ! Et le pari semble en passe d'être gagné ! Une centaine d'éoliennes on- et off-shore, des panneaux solaires, des centres d'informations pour sensibiliser la population .... Résultat encourageant car à ce jour, plus de 50% de l'énergie vient du renouvelable (vent, solaire et biomasse) ! 


Autre exemple remarquable .... En France, cette fois ci, sur l'ile de Kemenez, en Bretagne. L'idée du Conservatoire du Littoral a été de relancer l'exploitation agricole d'une ile désertée en ayant une approche 100% écolo ! Tout a été pensé dans cette opération de réhabilitation avec l'eau potable en provenance du puits, l'énergie fournie par l'éolienne et les panneaux photovoltaiques.  Enfin, les personnes qui exploitent maintenant l'ile, vont ouvrir dès l'été prochain des chambres d'hotes (100% écolo, of course!)

Voilà deux exemples complémentaires prouvant que si l'on arrive à maitriser intelligemment les éléments naturels, on peut vivre d'amour et d'eau fraiche...même sur nos iles ! Comme quoi, tous les espoirs sont permis, non?
 

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14 novembre 2007 3 14 /11 /novembre /2007 21:33

Vous devez vous dire qu'ils sont givrés et que le froid a gelé quelques neurones mais pourtant, c'est bien ce que font les Suédois pour pouvoir continuer à se déplacer. Pour cela, rien de plus simple...même quand il y a de la glace et de la neige qui recouvrent les routes, hop, on monte les pneus cloutés pour vélo! (vous remarquerez sur cette photo les petits "clous" qui sont très appréciables quand il y a beaucoup de glace sur les routes)

Pneu-neige-v--lo.jpgEt voilà, vous n'avez plus de prétexte pour remiser votre vélo ! (bon, c'est surtout pour moi, que je dis cela)

Comme quoi, si on veut réellement lutter contre le réchauffement climatique et que l'on réfléchit aux questions de déplacements urbains, on trouve des solutions...même celles qui peuvent nous paraitre les plus insolites !

Et au final, pas certain que ce soient les Suédois les plus givrés......

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13 novembre 2007 2 13 /11 /novembre /2007 23:37

Quand on fait un tour d'Europe des pratiques environnementales, on est souvent amené à découvrir des projets tous plus passionants les uns que les autres mais celui de Braamwisch (en Allemagne) est certainement un des plus remarquables.

Tout d'abord, il date de la fin des années 90 et a été initié par des citoyens, qui se sont alors regroupés dans une association, et les collectivités locales. L'idée était de construire un nouveau quartier à vivre "expérimental"  dans la banlieue de Hambourg (Allemagne).

braamschisch-joli.jpg

A cette époque, on parlait déjà beaucoup  (en Allemagne...précision importante), des enjeux de maitrise de l'énergie, de gestion durable de l'eau et de respect de l'environnement. Aussi, l'idée a été de construire 40 habitations (chacune d'environ 125m²) avec un impact aussi minime que possible sur la planète.

Les matériaux utilisés dans le cadre de la construction sont des matériaux "propres" et non polluants. Un soin particulier a également été apporté à l'isolation des maisons. Pour ce qui est de l'énergie, toutes les maisons ont été équipées de panneaux solaires et cellules photovoltaiques. Un système de récupération des eaux de pluie a été mis en place et dans un grand nombre d'habitation, des toilettes sèches ont été installées. Dans d'autres habitations, les toilettes bénéficient de l'eau de pluie. 

L'ensemble du quartier est piéton et l'objectif entre habitants est de partager l'automobile (bref, du Vélib adapté à la voiture bien avant l'heure).

braamwisch.jpg

Ce projet a fait parler de lui à la fin des années 90 quand il a été réellement lancé, avec des habitants dans les différentes maisons.....et ce qui est remarquable, c'est qu'avec le recul que nous avons maintenant....on peut clairement dire que ca marche !

Tout d'abord, même si les constructions avaient à l'époque couté environ 15% de plus que le prix d'alors, les économies enregistrées tous les ans sur la partie consommation d'eau et d'électricité font que l'investissement sera rentabilisé dans 5 ans (soit 15 ans pour rentabiliser l'opération)....et là, nous ne parlons que "coûts" car l'impact calculé sur les réductions de CO2 est très important. Une récente étude a montré que les habitants vivant dans ces maisons dégagent l'équivalent de 0,31 Tonne de CO2 par an/personne à comparer aux 2,05 tonnes de CO2 émises en moyenne par habitant en Allemagne.

Aussi, à l'heure où l'on nous parle de projets pharaoniques en France (du type Ecopolis), on ferait mieux de libérer les énergies et de monter des micro projets dans toutes les villes de France car ....Braamwisch date maintenant d'il y a 10 ans. Il est plus que temps de rattraper notre retard, non?

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